Pendant son homélie du jour de la fête de l’Annonciation, le patriarche Daniel a souligné que la Mère de Dieu est la protectrice de toutes les mères de famille. [...] Dans son homélie, le patriarche a évoqué la « Marche pour la vie » qui « est devenue très populaire », et est organisée début mars depuis quelques années. « Samedi dernier, nous étions très heureux de voir se dérouler la Marche pour la vie. Les gens qui participent à cette manifestation pour la vie, qui montrent leur soutien aux femmes enceintes, sont pour la plupart des jeunes, mais il y a aussi des personnes âgées ». « Avant tout, la Marche pour la vie a un aspect spirituel, car l’avortement dans le droit canon de l’Église est appelé infanticide, mais il y a aussi un aspect social, car de moins en moins d’enfants naissent » a dit le patriarche. Celui-ci a également souligné l’aide offerte par la Mère de Dieu à tous ceux qui mettent au monde des enfants et les élèvent. « La Mère de Dieu est la protectrice des femmes qui enfantent, qui deviennent mères, Elle est la protectrice des parents, et la protectrice des familles sans enfants qui adoptent et élèvent des enfants ».
Le patriarche a souligné que chaque enfant est un saint potentiel. Les enfants ne « sont pas seulement des citoyens de leur patrie terrestre, mais aussi de leur patrie céleste ». Le primat a évoqué l’exemple de saint Grégoire Palamas, célébré le second dimanche du grand Carême qui est considéré comme « le théologien de la lumière incréée et éternelle ainsi que de la gloire dans le royaume des cieux ». « Peu savent que ce saint est né dans une famille croyante et, pour cette raison, l’Église ne l’a pas compté lui seul parmi les saints, mais aussi son père, sa mère et ses deux sœurs ». « Ainsi, dans une famille de trois enfants, les trois enfants sont devenus des saints, de même que leurs parents qui les ont mis au monde ». « Quelle grande bénédiction que de donner naissance à des êtres humains qui, par leur vie pure deviennent des saints et intercèdent pour nous, pour l’Église entière, dans le royaume de Dieu et à la gloire de la très sainte Trinité », a ajouté le patriarche.
Ensuite, celui-ci a fait part de ses réflexions sur la lecture de l’Évangile de Luc (I, 24-38), où la Vierge Marie a reçu l’annonce par l’archange Gabriel qu’elle deviendrait la Mère du Fils de Dieu. La réponse de Marie « Je suis la servante du Seigneur » signifie que la Sainte Vierge a compris « sa vocation d’être la Mère du Fils de Dieu », a poursuivi le patriarche. Au moment où elle dit « qu’il me soit fait selon ta parole! » « a commencé la conception de notre Sauveur Jésus-Christ, car Marie donna librement son consentement. Ici, on peut voir comme Dieu respecte l’homme : « Dieu ne veut pas que l’homme soit un simple instrument impersonnel, mais Il veut que celui-ci soit Son collaborateur dans Son œuvre de salut du monde ». Dans ce contexte, le patriarche a mentionné que « Dieu est tout-puissant, mais ne force personne à L’aimer. Il invite tous les hommes, Il leur propose, mais Il n’impose pas, ni ne les force. Il frappe à la porte et attend, et si celui qui entend l’appel ouvre la porte, Il entre, mais ne force pas la porte, Il ne fait pas pression sur la volonté de qui que ce soit, Il n’impose pas Son plan du salut, mais le propose » a précisé le primat. Par sa conduite en face de l’archange, la Vierge Marie a montré « qu’Elle est humble, obéissante et courageuse en même temps ». « La Mère de Dieu est l’icône de l’Église qui reçoit, écoute et prêche le Christ, Le montrant comme le Sauveur du monde ». « Dans ce grand mystère, nous observons l’amour miséricordieux de Dieu. Nous voyons comme Dieu œuvre en faveur de notre salut et nous invite tous à répondre à Son appel ». Du salut de l’archange à la Mère de Dieu, l’Église « a appris à lui dire ‘Réjouis-toi’ dans une multitude d’hymnes, pendant les neuf jours de fête dédiés à la Mère de Dieu à travers l’année ecclésiastique ». Le patriarche a terminé son homélie en exhortant chacun à implorer la Mère de Dieu, en lui adressant le salut « Réjouis-toi », particulièrement en lisant l’hymne acathiste.
Source : Basilica et Orthodoxie.com
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